Le nouveau festival proposé par Renaud Capuçon au Grand Théâtre de Provence à Aix (Nouveaux Horizons) du 17 au 19 octobre avec une création mondiale de Joan Magrané Figuera par Anna Egholm au violon et Gérard Caussé à l'alto. 

Reconnu pour son talent très particulier dans un contrepoint coloré qui fait sensation dans l'écriture vocale et la musique de chambre, Joan Magrané présente « Obreda », œuvre symphonique qui sera donnée en première mondiale le 2 octobre prochain à Madrid par David Afkham et l'Orchestre National d’Espagne.

Le 17 octobre 2020 prochain lors du nouveau festival proposé par Renaud Capuçon au Grand Théâtre de Provence à Aix (Nouveaux Horizons) auront lieu les créations mondiales de Joan Magrané Figuera « Deux études en hoquetus » et Benjamin Attahir « Istiraha ». 

Le bien nommé Airlines, qui n'était que envols et assomptions en 2018 lors de la création de la pièce éponyme d'Alexandre Desplat par la flûte magiquement légère d'Emmanuel Pahud, devient en cette rentrée 2020-21 un album au titre ô combien symbolique.

Les temps de distanciation sociale sont propices à la découverte du beau dans des formats parfois moins grandiloquents que le répertoire canonique. 

Small is beautiful. 

A travers le temps, les créateurs de nos maisons d'édition ont su souvent exceller dans ces formats innovants, délicats et néanmoins colorés, comme ceux des orchestres à cordes ou des orchestres de chambre en formation "Mozart". 

Ils ont su également s'approprier l'ensemble à "un par voix", à la suite du célèbre opus 9 de Schoenberg, ou encore explorer les charmes des arrangements d'œuvres du répertoire. 

Cette palette expressive, nous vous la partageons cette semaine en offrande pour des temps de transition qui sauront, c'est certain, signer notre retour collectif prochain vers les salles de concert et les maisons d'opéra.

— La jeune génération à laquelle vous appartenez a développé un vif intérêt pour la voix. Votre catalogue comprend déjà plusieurs œuvres vocales et vous vous apprêtez à en créer une nouvelle pour l'Ensemble Musicatreize. Pourriez-vous nous expliquer ce qui, dans votre cas, vous a porté à développer cet intérêt pour le chant ?

Cela fait longtemps que, en tant que compositeur et amateur, je suis très intéressé par tout ce qui concerne le côté expressif de la musique qui est, je crois, son côté le plus libre et le plus vivant et en définitive, son côté le plus humain. Et, c'est évident qu’il n'y a aucun instrument plus humain que la voix, un instrument intimement lié à nous-mêmes. Et plus spécifiquement je suis intéressé par la voix chantée et, plus précisément (dû à mon amour —c'est à dire, mon intérêt et mon respect— pour la polyphonie franco-flamande) par les voix chantées, l’ensemble de voix.

Centenaire de la disparition du compositeur (1921-2021)

Savoir universel, inspiration créatrice inépuisable, courage face aux épreuves personnelles : on pourrait élargir à l'infini la liste des qualités propres à la personne et l'art de Camille Saint-Saëns qui font du compositeur français sans doute le plus célèbre dans le monde une figure qui nous interpelle fortement aujourd'hui. 

L'année 2021 offrira, un siècle après la disparition de cette icône du catalogue Durand, une occasion unique de redécouvrir un corpus qui ne se limite pas aux seules pièces du répertoire, les célèbres Carnaval des Animaux, Concerto pour violon, Samson et Dalila ou encore Symphonie pour orgue. On ne pouvait pour cela imaginer meilleurs ambassadeurs que la musicologue canadienne Sabina Ratner, à l'origine du Catalogue raisonné et Thématique des Œuvres du compositeur, et les plus grands musiciens de la scène contemporaine, de François-Xavier Roth à Kent Nagano, en passant par Olivier Latry, Marc-André Hamelin ou encore Steven Isserlis.  Retrouvez-les dès maintenant au fil des pages de la publication exclusive que ces auteurs et artistes ont souhaitée élaborer en exclusivité pour Universal Music Publishing, Acte 1 d'une actualité autour de Saint-Saëns... À suivre !

Il en va de la création musicale comme de l'amitié entre les peuples : jamais acquise, toujours sur l'établi et dépendante de la bonne volonté de personnalités uniques - telles celle de Daniel Barenboim, à l'origine de la Pierre Boulez Saal berlinoise, lieu de spectacle, de formation et de réflexion.

 

Après quinze années ininterrompues de créations, dont l'événement lyrique de l'année dernière (Les Bienveillantes, d'après le roman éponyme de Jonathan Littell), Hèctor Parra a su de nouveau puiser dans ses multiples passions pour convoquer la muse de l'écriture.

La fascination des formes architecturées, des sonorités élargies, du dialogue entre les arts : on retrouve ce panthéon de la pratique du compositeur espagnol le plus admiré de sa génération dans son  nouveau cycle pianistico-poétique inspiré des Constellations de Joan Miró.

 

En résonance avec les formations symphoniques de Radio France, qui avaient repris le chemin de la scène à l'Auditorium dès juin, et avec l'Orchestre de Paris de retour à la Philharmonie ces derniers jours, l'Ensemble intercontemporain de Matthias Pintscher fait lui aussi sa rentrée post-confinement dans un lieu prestigieux de Paris.