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Festival of new music à la Boulez Saal

Festival of new music à la Boulez Saal

Il en va de la création musicale comme de l'amitié entre les peuples : jamais acquise, toujours sur l'établi et dépendante de la bonne volonté de personnalités uniques - telles celle de Daniel Barenboim, à l'origine de la Pierre Boulez Saal berlinoise, lieu de spectacle, de formation et de réflexion. Lorsque cette institution exemplaire a dû cesser d'accueillir publics, artistes et étudiants en mars dernier, on savait que seules les portes se fermaient : la nécessité de rester ouverte à la création et à la transmission, elle, restait d'actualité pour l'illustre chef de la Staatskapelle et ses équipes.

Quatre mois plus tard, à partir du 9 juillet et pour quatre jours festivaliers, l'esprit rejoint la lettre : autour de Daniel Barenboim et de Emmanuel Pahud, plusieurs compositeurs majeurs de notre temps, dont Philippe ManouryBenjamin Attahir et Christian Rivet verront leurs toutes nouvelles œuvres de musique de chambre résonner sous la voûte ovale de la salle de concerts. Un événement, que vous pourrez suivre sur un mode de proximité physique ou de distance numérique, qui scelle le retour de la vie musicale sur scène.

 

 

Voici les œuvres des Editions Durand qui seront jouées lors de ce festival : 

 

Pierre Boulez - Sonatine pour flute et piano 

La Sonatine pour flûte et piano, composée en 1946, est la plus ancienne œuvre considérée comme « aboutie » par Pierre Boulez, qui venait alors de terminer ses études de composition au Conservatoire avec Olivier Messiaen. C'est une œuvre tendue, à la sonorité souvent agressive, manifestant déjà la vivacité rythmique et la variété instrumentale dont le compositeur a toujours été coutumier. 

Jacques-Marie Lonchampt.

Se procurer l'édition révisée de la partition par Susanne Gärtner. 

Regardez la performance d'Emmanuel Pahud et Denis Kozuhkhin qui interprètent la Sonatine de Pierre Boulez dans l'enceinte de la Boulez SAAL :

 

Philippe ManourySoubresauts pour flûte seule

Soubresauts est une sorte de condensé de Saccades pour flûte et orchestre. C'est une musique de l'intranquilité, un peu comme dans un texte de Beckett dans lequel les idées se catapultent les unes les autres, n'ayant ni début ni fin. Tout part en vrille, en soubresauts. C'est une pièce écrite sur mesure pour mon ami Emmanuel Pahud, l'un des plus merveilleux musiciens de notre temps.

 

Regardez la performance d'Emmanuel Pahud qui interprète Soubresauts de Philippe Manoury dans l'enceinte de la Boulez SAAL :

 

 

Entretiens avec Philippe Manoury à propos de la genèse de Soubresauts et de l'influence de Pierre Boulez sur son œuvre : 

Benjamin Attahir - Bayn Athnyn pour violon (alto) et piano

Suite à cette crise, j'ai ressenti un très fort désir d'écrire comme pour moi-même, au sein d'un médium modeste et intime, qui me semblait en plus grande adéquation avec la réalité de ce que nous vivions. Aussi, lorsque Daniel Barenboim m'a contacté pour me proposer de prendre part au merveilleux projet qu'il mettait alors sur pied, j'ai immédiatement pensé à écrire pour l'effectif « sonate », plus précisément pour le violon qui est l'instrument par lequel je suis – si l'on peut dire - entré en musique.

 

 

Regardez la performance de Daniel et Michael Barenboim qui interprètent Bayn Athnyn de Benjamin Attahir dans l'enceinte de la Boulez SAAL :

 

 

Christian Rivet - Terre d’ombres pour flûte seule

Un oiseau sans voix quitte son ciel désormais désolé , découvre une nouvelle terre…retrouvant dans l’instant même la force, l’étendue « silencieuse » et si intelligible de son chant.

Regardez la performance de d'Emmanuel Pahud qui interprète Terre d'ombre de Christian Rivet dans l'enceinte de la Boulez SAAL :

Regardez cette interview de Christian Rivet à propos de son œuvre: 

 

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